auraient obtenu une garantie de l’emploi pendant la durée de l’accord.
Selon Verdi, une telle mesure aurait conduit à une « nette détérioration
des conditions de travail ». Grâce à la prolongation de l’accord-cadre, la semaine des 35 heures est à présent maintenue. Côté
patronal, le résultat des négociations a été qualifié de « compromis
acceptable », tenant compte de la situation économique de la branche. Wolfgang Pütz, négociateur
en chef de la fédération patronale, a toutefois regretté que
Allemagne : les 170 000 salariés de l’industrie de l’imprimerie obtiennent une prolongation de l’accord collectif cadre
Maintien de la semaine des 35 heures. Selon Frank Wernecke, négociateur en chef de Verdi, ce résultat n’aurait
pas été possible sans la participation des salariés aux grèves d’avertissement,
menées dans plus de 100 entreprises. L’accord collectif sur les salaires
prévoit le versement d’une première prime exceptionnelle de 280 euros (140
euros pour les apprentis) en septembre 2011, suivie d’une augmentation
salariale de 2% à compter d’août 2012. Une nouvelle prime unique de 150 euros
(75 euros pour les apprentis) sera versée en juillet 2013. D’une durée de 33
mois, l’accord collectif expirera le 31 décembre 2013. Mais la réussite
principale de Verdi réside dans la prolongation de l’accord collectif cadre sur
les conditions de travail (Manteltarifvertrag), sous sa forme actuelle,
jusqu’au 31 mars 2014. Selon Verdi, le patronat voulait réviser cet accord et
autoriser les entreprises à conclure un accord d’entreprise allongeant le temps
de travail d’une manière flexible de 35 à 40 heures par semaine pour le même
salaire. En contrepartie, les
salariés auraient obtenu une garantie de l’emploi pendant la durée de l’accord.
Selon Verdi, une telle mesure aurait conduit à une « nette détérioration
des conditions de travail ». Grâce à la prolongation de l’accord-cadre, la semaine des 35 heures est à présent maintenue. Côté
patronal, le résultat des négociations a été qualifié de « compromis
acceptable », tenant compte de la situation économique de la branche. Wolfgang Pütz, négociateur
en chef de la fédération patronale, a toutefois regretté que Verdi ait bloqué,
par son attitude de refus, « des ajustements structurels
nécessaires ».
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