« Le chômage partiel et les temps de travail flexibles continuent à protéger le marché de l’emploi de la violence de la crise, mais beaucoup moins que sur les deux premiers trimestres 2009 », ont souligné Hans-Uwe Bach et Eugen Spitnagel, tous deux chercheurs à l’IAB en présentant la dernière radiographie du temps de travail en Allemagne qui s’appuie sur un vaste ensemble de données. Au 3ème trimestre, le nombre de travailleurs en chômage partiel a nettement diminué par rapport au début de l’année avec en moyenne mensuelle 1,15 million de travailleurs (temps de travail diminué de 30 % en moyenne) contre 1,5 million au 2ème trimestre. Signe de reprise, de crise, ou encore de reprise en temps de crise ? Toujours est-il que d’un côté, le travail à temps partiel augmente de 1,9 % sur la période pendant que l’emploi à temps plein accélère son recul a – 1,3 % (- 0,8 % au 2ème TM). Par ailleurs, les heures supplémentaires diminuent, l’utilisation des heures placées sur les comptes épargnes temps stagnent et le volume global du travail en Allemagne, recule de 3,5 %. Enfin, la productivité / heure recule elle aussi de 1,3 %. C’est le cinquième recul consécutif. Le tableau dressé par l’IAB n’est pourtant pas contradictoire avec un lent redémarrage de l’activité. Mais il montre que l’emploi à plein temps fait de plus en plus les frais de la crise. Dans l’attente de la confirmation ou de l’infirmation, de la tendance, M. Eugen Spitznagel plaide pour des réductions massives du temps de travail, au moins dans les branches les plus touchées : « Dans les secteurs particulièrement affectés comme la métallurgie et l’électrotechnique, le passage temporaire à la semaine de 30 heures serait judicieux », estime-t-il dans l’optique de la protection de l’emploi.
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