La toute jeune fédération allemande des entreprises de crowdsourcing a présenté, le 31 janvier, une version détaillée du premier « Code of conduct » allemand, et peut-être européen, pour les entreprises de ce secteur naissant. Les dix principes du texte ont été élaborés en coopération avec le syndicat IG Metall et tentent de clarifier le plus précisément possible la relation entre la plate-forme qui emploie et les crowdworkers mais aussi les devoirs de celle-ci vis-à-vis de ces derniers. Pour l’instant, huit entreprises, dont une britannique, ont adhéré volontairement à ce code qui vise à limiter la concurrence sauvage et le moins-disant social dans un secteur appelé à un fort développement.
Le premier code de conduite européen. L’initiative de créer un « Code de conduite » pour les entreprises et plateformes de crowdsourcing, allemandes et étrangères, est venue de la start-up munichoise Testbirds qui emploie 85 salariés en CDI mais fait travailler jusqu’à 200 000 crowdworkers – internautes indépendants effectuant sur internet des tâches plus ou moins complexes et souvent mal payées, mises en ligne par des plates-formes web – ceci afin de tester et d’améliorer les sites...
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