« L’IG BCE veut d’une part des emplois sûrs et une garantie d’embauche pour les apprentis et d’autre part plus d’argent. Ce n’est pas compatible, surtout en ces temps difficiles. Le secteur de la chimie connait l’un des plus importants reculs de la production depuis des décennies. Certes, nous ne sommes plus au creux de la vague, mais les conséquences de la crise sont loin d’avoir été surmontées. Nous ne retrouverons pas le niveau d’avant la crise avant 2012 », a déclaré Han Paul Frey, secrétaire fédéral de BAVC qui estime que l’analyse de la situation défendue par l’IG BCE est « complètement erronée » et que le catalogue de revendications présenté par le syndicat est significatif d’une « mentalité d’assuré multirisque ». La BAVC demande en conséquence un accord sans augmentation salariale. Pour le syndicat et ses adhérents, peu habitués á être traité de la sorte par son interlocuteur patronal, les positions de la BAVC sont une insulte aux efforts acceptés par les salariés face à la crise. Peter Hausmann, membre du directoire d’IG BCE et négociateur en chef, a rappelé qu’en 2009, son syndicat avait donné le feu vert pour 342 accords dérogatoires (Öffnungsklausel) aux accords de branche, dans des entreprises en difficulté employant près de 130 000 personnes. Considérant que la chimie a été nettement moins touchée que d’autres branches industrielles, et que les entreprises du secteur ont pour la plupart laissé la crise derrière elles, l’IG BCE refuse un gel des salaires ou un accord à long terme comme dans la métallurgie. L’accord signé dans ce dernier secteur est en effet valable pour 24 mois avec le versement d’une prime unique suivit d’une augmentation de 2,7 % en 2011. L’IG BCE veut un accord sur seulement 12 mois avec une augmentation salariale « digne de ce nom » mais que le syndicat n’a pas encore voulu chiffrer. L’organisation syndicale demande également la reconduction des accords existants sur la sécurité de l’emploi ainsi que, eu égard aux perspectives démographiques moroses, le développement du pacte « L’avenir par l’apprentissage » afin de pouvoir mieux planifier et garantir l’offre de places d’apprentissage suivies d’une embauche.
yant près de 130 000 personnes. Considérant que la chimie a été nettement moins touchée que d’autres branches industrielles, et que les entreprises du secteur ont pour la plupart laissé la crise derrière elles, l’IG BCE refuse un gel des salaires ou un accord à long terme comme dans la métallurgie. L’accord signé dans ce dernier secteur est en effet valable pour 24 mois avec le versement d’une prime unique suivit d’une augmentation de 2,7 % en 2011. L’IG BCE veut un accord sur seulement 12 mois
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