Le 18 février 2010, le syndicat Verdi avait appelé les salariés allemands d’Easyjet à participer à une grève d’avertissement de 5h30 à 10h30 à l’aéroport de Berlin-Schönefeld. Ce débrayage avait conduit à l’annulation de 16 vols et touché plusieurs centaines de passagers. Le conflit entre la direction britannique de la compagnie et Verdi portait essentiellement sur deux points. D’une part, Verdi voulait obtenir que les quelque 300 salariés d’Easyjet travaillant à Berlin-Schönefeld puissent échanger leurs contrats de travail britanniques par des contrats allemands. D’autre part, Verdi reprochait à la compagnie britannique d’empêcher l’élection d’un comité d’entreprise au siège allemand, pourtant possible outre-Rhin dans chaque établissement employant 5 salariés ou plus. Ainsi, en septembre 2009, Holger Rössler, responsable du dossier Easyjet chez Verdi, avait accusé la compagnie britannique d’avoir sommé les représentants du personnel, chargés par les salariés de préparer la tenue d’élections, de mettre un terme immédiat à leurs activités. « Ce comportement est inacceptable (…) Easyjet doit également respecter les lois allemandes sur la cogestion », avait averti le syndicaliste. La compagnie aérienne de son côté s’était défendue de vouloir empêcher l’élection d’un comité d’entreprise. Mais elle avait précisé qu’une telle élection était dans ce cas « impossible », car les salariés possédaient des contrats de travail britanniques et qu’ils étaient ainsi soumis au droit du travail britannique. Le syndicat verdi avait alors saisi la justice pour tenter d’imposer par ce biais la création d’un CE. La procédure avait toutefois échoué pour des raisons formelles. Selon M. Rössler, interrogé par Planet Labor, les deux parties ont aujourd’hui trouvé un terrain d’entente et devraient signer « après les vacances de Pâques » un accord collectif autorisant l’élection d’un comité d’entreprise au siège allemand d’Easyjet.
de vouloir empêcher l’élection d’un comité d’entreprise. Mais elle avait précisé qu’une telle élection était dans ce cas « impossible », car les salariés possédaient des contrats de travail britanniques et qu’ils étaient ainsi soumis au droit du travail britannique. Le syndicat verdi avait alors saisi la justice pour tenter d’imposer par ce biais la création d’un CE. La procédure avait toutefois échoué pour des raisons formelles. Selon M. Rössler, interrogé par Planet Labor, les deux parties on
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