Olaf Scholz, ministre social-démocrate des Affaires sociales et de l’Emploi, va se retrouver en posture difficile à partir de lundi prochain. En effet, alors que les sociaux-démocrates espéraient voir les partenaires sociaux s’accorder sur une demande d’établissement d’un salaire minimum de branche dans au moins une douzaine de secteurs, seulement quatre branches se sont manifestées. Parmi eux, on trouve le secteur de l’intérim (590 000 salariés), dont l’intérêt des partenaires sociaux pour un salaire minimum était connu depuis longtemps, mais aussi celui des services de protection et de surveillance (170 000), ainsi que deux secteurs « mineurs », celui des entreprises privées de l’industrie forestière (10 000) et celui des blanchisseries industrielles (16 000). Au-delà du 31 mars, les partenaires sociaux des secteurs intéressés pourront continuer à déposer leurs demandes. Mais cette date avait été fixée par les partenaires de la coalition comme une date test. Pour les conservateurs et les grandes fédérations patronales, majoritairement hostiles au salaire minimum, la faible résonance de l’appel est donc interprétée comme un échec du principal projet politique du SPD et des syndicats dans le domaine de l’emploi et des salaires.
ressés pourront continuer à déposer leurs demandes. Mais cette date avait été fixée par les partenaires de la coalition comme une date test. Pour les conservateurs et les grandes fédérations patronales, majoritairement hostiles au salaire minimum, la faible résonance de l’appel est donc interprétée comme un échec du principal projet politique du SPD et des syndicats dans le domaine de l’emploi et des salaires.
Des partenaires sociaux pas assez représentatifs. « L’été dernier, le SPD et la CDU av
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