locomotives GDL, qui négocie uniquement pour son compte, semble avoir trouvé un accord avec les principaux concurrents de Deutsche Bahn, c’est-à-dire Abellio Rail, Arriva, BeNEX, Keolis, Veolia et Hessischen Landesbahn. Pour compliquer le tout, le camp des employeurs est désormais divisé en trois blocs soit Deutsche Bahn, les entreprises privées réunies au sein de l’AGVDE et enfin les entreprises privées qui ont préférées quitter l’AGVDE pour négocier avec les syndicats ! Pour l’instant, les né
…Allemagne : les syndicats Transnet et GDBA lancent un ultimatum aux entreprises ferroviaires privées
La complexité des négociations atteint son apogée. La négociation des accords collectifs dans les chemins de fer allemands, principalement pour le transport passager, n’a rien perdu de sa complexité. D’un côté, les deux syndicats du rail majoritaires négocient séparément un accord qui se voudrait pourtant commun avec Deutsche Bahn, d’une part, et avec des acteurs privés, d’autre part. Ils demandent des augmentations de salaires de 6 % pour les 165 000 salariés de la DB. Mais au préalable, ils espèrent obtenir de la DB, et des sociétés privées, l’établissement de salaires minima régionaux identiques pour toutes les entreprises du rail. De l’autre côté, le syndicat des conducteurs de locomotives GDL, qui négocie uniquement pour son compte, semble avoir trouvé un accord avec les principaux concurrents de Deutsche Bahn, c’est-à-dire Abellio Rail, Arriva, BeNEX, Keolis, Veolia et Hessischen Landesbahn. Pour compliquer le tout, le camp des employeurs est désormais divisé en trois blocs soit Deutsche Bahn, les entreprises privées réunies au sein de l’AGVDE et enfin les entreprises privées qui ont préférées quitter l’AGVDE pour négocier avec les syndicats ! Pour l’instant, les négociations des syndicats avec l’AGVDE sont au point mort. Cet été, la fédération a en effet proposé des salaires minima compris entre 9 et 11 euros brut de l’heure. Les syndicats ont estimé que cette proposition était « une farce ». Payer plus « serait la mort de la concurrence », estime-t-on cependant à l’AGVDE qui ne veut pas bouger de ses positions. Face à cette attitude radicale, certains membres de la Fédération préfère quitter l’AGVDE pour négocier en direct avec les syndicats.
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