Conserver un poids politique. Pour M. Wetzel, qui a annoncé ses intentions de réforme dans les pages du quotidien Frankfurter Rundschau, la réforme de l’IG Metall n’a rien à voir avec la crise et ne dissimule pas de plan d’économies : « Nous voulons simplement redistribuer différemment nos ressources, du haut vers le bas », a-t-il précisé en assurant qu’aucun licenciement n’aurait lieu. En 2005, l’IG Metall a réussi à enrayer la chute brutale de ses effectifs que le syndicat a connu à partir de 1993. En 2008, la baisse a été considérée comme définitivement stoppée. Cependant, avec la crise et les départs en retraite, l’IG Metall devrait à nouveau connaître un léger recul de 0,9 % du nombre de ses adhérents en 2009. Par ailleurs, suite aux nombreuses mesures de chômage partiel prises dans la métallurgie et dans l’automobile, les rentrées financières du syndicat en 2009 devraient baisser d’environ 5 % : « Nous ne sommes pas satisfaits de ces chiffres, nous voulons grandir », a affirmé M. Wetzel pour qui la taille du syndicat conditionne aussi son poids politique, sa représentativité et donc sa capacité de négociation : « Un jour, nous pourrions perdre la légitimité de parler pour l’ensemble des salariés. Nous voulons empêcher cela».
aisse a été considérée comme définitivement stoppée. Cependant, avec la crise et les départs en retraite, l’IG Metall devrait à nouveau connaître un léger recul de 0,9 % du nombre de ses adhérents en 2009. Par ailleurs, suite aux nombreuses mesures de chômage partiel prises dans la métallurgie et dans l’automobile, les rentrées financières du syndicat en 2009 devraient baisser d’environ 5 % : « Nous ne sommes pas satisfaits de ces chiffres, nous voulons grandir », a affirmé M. Wetzel pour qui l
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