sement en action de l’entreprise à ses employés : «Tant que le court de l’action était élevé, tout le monde était content, l’entreprise embauchait à tour de bras et personne ne ressentait le besoin d’avoir un accord collectif », explique un ingénieur de Q-Cells. Mais avec le renforcement de concurrence asiatique et anglo-saxonne, la raréfaction du silicium, et donc l’augmentation du coût de la matière première, Q-Cells a connu des problèmes de développement et de financement. Aujourd’hui, la si
…Allemagne : l’IG Metall veut « s’attaquer » au secteur des énergies renouvelables
Les entreprises bloquent sur la question des accords collectifs. Les grèves d’avertissement menées ces derniers jours par les 180 salariés de Solibro, filiale de Q-Cells, l’un des leaders mondiaux de la fabrication de panneaux photovoltaïques, n’ont servi à rien. La direction bloque et ne veut pas accéder aux demandes des représentants des salariés et de l’IG Metall. Ces derniers exigent la signature d’un accord collectif digne de ce nom, c’est-à-dire comme celui de la métallurgie, qui permettrait de faire passer le salaire horaire moyen d’environ 8 euros bruts à plus de 14 euros : « Cela fait des mois que nous négocions. Mais la direction veut maintenir le statu quo actuel et n’est pas intéressée. Nous allons être obligés d’envisager des actions plus lourdes et plus durables », a expliqué le responsable régional de l’IG Metall Manfred Pettche à Planet Labor : « La maison mère Q-Cells, qui emploie 2700 salariés, ne dépend pas de l’IG Metall mais de l’IG BCE, le syndicat de la chimie. Mais cela ne change rien. Ils ne sont pas plus intéressés et n’ont toujours pas de convention collective », précise-t-il. Introduit en bourse en 1997, la valeur de l’action de Q-Cells a explosé et pendant plusieurs années, l’entreprise a versé un intéressement en action de l’entreprise à ses employés : «Tant que le court de l’action était élevé, tout le monde était content, l’entreprise embauchait à tour de bras et personne ne ressentait le besoin d’avoir un accord collectif », explique un ingénieur de Q-Cells. Mais avec le renforcement de concurrence asiatique et anglo-saxonne, la raréfaction du silicium, et donc l’augmentation du coût de la matière première, Q-Cells a connu des problèmes de développement et de financement. Aujourd’hui, la situation est rétablie mais les temps bénis sont loin : « Le cas de Q-Cells n’est pas isolé. Je ne connais pas d’entreprise du secteur des énergies renouvelables qui se sont mis à la cogestion. Il y a du pain sur la planche », regrette M. Pettche.
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