Selon Ferdinand Dudenhoffer, directeur du CAR (Université de Gelsenkirchen), l’industrie automobile allemande s’apprête à vivre une nouvelle vague de délocalisations et devrait perdre de 15 000 à 20 000 emplois d’ici à 2013. D’après l’expert, la forte croissance du marché russe (20 % par an), va provoquer de nouveaux transferts vers les pays de l’est, un lieu situé à mi-chemin entre les marchés d’Europe occidentale et la Russie : « La production se dirige clairement là où l’on vend », affirme M. Dudenhoffer qui souligne également l’importance du développement croissant des infrastructures dans les nouveaux Etats membres de l’EU. Par ailleurs, l’euro fort pousse les constructeurs allemands à produire dans la zone dollar et notamment aux Etats-Unis. A l’appui, il cite l’exemple de BMW qui vient d’annoncer 8000 suppressions d’emplois en Allemagne (sans fermeture de site) mais va investir 750 millions dans son usine américaine de Spartanburg et y créer 500 emplois. M. Dudenhöffer reste néanmoins prudent quant à l’importance des transferts d’emplois vers les Etats-Unis. Il attire l’attention sur les retombées de la crise financière qui devraient toucher les ménages, les banques maisons des grands constructeurs et donc provoquer une explosion de l’offre de voitures d’occasions.
r 500 emplois. M. Dudenhöffer reste néanmoins prudent quant à l’importance des transferts d’emplois vers les Etats-Unis. Il attire l’attention sur les retombées de la crise financière qui devraient toucher les ménages, les banques maisons des grands constructeurs et donc provoquer une explosion de l’offre de voitures d’occasions.
Désaccord chez les constructeurs. Du côté des constructeurs, on ne partage pas cette analyse. Ces dernières années, Volkswagen (20000 suppressions d’emplois), Mercedes-
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