A environ deux semaines de l’adoption prévue par le Bundestag le 4 juillet du projet de loi sur la mise en place d’un salaire minimum légal universel de 8,5 euros l’heure en Allemagne, la Fondation syndicale Hans-Böckler a présenté, lundi 23 juin, une étude, réalisée pour elle par l’Institut Travail et Qualification (IAQ) de l’université de Duisburg-Essen, qui réfute les principaux arguments des détracteurs encore nombreux outre-Rhin de la loi. Dans cette étude qui fait la synthèse de toutes les études les plus récentes sur le sujet effectuées au niveau international et en Allemagne, les chercheurs parviennent à la conclusion que l’introduction d’un salaire minimum ne conduit pas à une suppression d’emplois. Mais pour autant, elle ne résoudra pas à elle seule le problème de l’important secteur à bas salaires outre-Rhin. Il faut encore renforcer le système des accords collectifs de branche.
Recherche internationale ignorée par de nombreux économistes allemands. Selon Gerhard Bosch et Claudia Weinkopf, respectivement directeur et directrice adjointe de l’Institut Travail et Qualification (IAQ) de l’université de Duisburg-Essen et auteurs de l’étude, l’introduction prévue d’un salaire minimum légal dans toute l’Allemagne à compter du 1er janvier 2015 (v. dépêche n° 8299)constitue, face à la forte érosion du système allemand des accords collectifs, « l’une des réformes sociales
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