Dumping salarial. Au 1er janvier 2008, le gouvernement fédéral avait rendu obligatoire, par décret, à l’ensemble des entreprises du secteur postal le salaire minimum, allant de 8 à 9,8 euros de l’heure, négocié par Verdi et une organisation patronale (AGV Postdienste) dominée par la Deutsche Post AG (v. dépêche nº 070983). Depuis le 30 avril, les entreprises du secteur ne sont plus obligées de verser ce salaire minimum. Mais même avant cette date, de nombreuses entreprises avaient refusé de l’appliquer, argumentant que ce dernier faisait l’objet d’une procédure judiciaire (v. dépêche nº 081041). Or ce que redoutait Verdi au début des années 90 avant la libéralisation du marché postal s’est bel et bien produit aujourd’hui. En dépit de la volonté déclarée des politiques de protéger les salariés contre le dumping salarial, le secteur postal est devenu, selon Verdi, un secteur marqué par des conditions de travail et rémunération précaires, avec des salaires atteignant parfois 5,5 euros de l’heure. « Le modèle économique consistant à verser aux employés des salaires de misère et à les obliger ainsi à solliciter des prestations sociales complémentaires, est en pleine expansion dans le secteur postal », a dénoncé Andrea Kocsis, présidente adjointe de Verdi. Et d’ajouter : « le salaire minimum dans la poste était, est et restera une nécessité ».
tait Verdi au début des années 90 avant la libéralisation du marché postal s’est bel et bien produit aujourd’hui. En dépit de la volonté déclarée des politiques de protéger les salariés contre le dumping salarial, le secteur postal est devenu, selon Verdi, un secteur marqué par des conditions de travail et rémunération précaires, avec des salaires atteignant parfois 5,5 euros de l’heure. « Le modèle économique consistant à verser aux employés des salaires de misère et à les obliger ainsi à soll
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