Pas de clause d'ouverture. Selon le syndicat ver.di, l’accord, qui prendra fin au 31 mars 2011, a été obtenu grâce à l’engagement de plus de 5000 salariés ayant participé en mai dernier à des grèves d’avertissement dans plus de 70 entreprises. Le syndicat, qui revendiquait un accord d’une portée de 12 mois seulement et 5% de hausse salariale, a salué le compromis trouvé, qui selon lui remplit ses principaux objectifs. L'accord conclu prévoit le versement en septembre d’une prime unique de 280 euros pour 2009 (et de 130 euros pour les apprentis) et une augmentation de 2 % à partir d'avril 2010. Mais surtout, les négociateurs de ver.di sont parvenus à s’opposer à l’introduction de « clauses d’ouverture » (« Öffnungsklausel ») réclamées par le patronat. Ce dernier souhaitait que les entreprises affectées par la crise économique aient la possibilité de négocier avec leur comité d’entreprise un report, une réduction ou même une suppression de la prime unique et de l’augmentation salariale négociées par les partenaires sociaux au niveau de la branche. « Ces clauses sont dangereuses, car elles donnent la possibilité aux entreprises d’exercer un chantage sur les représentants des salariés, en leur disant : soit on réduit l’augmentation, soit on licencie », a expliqué à Planet Labor une porte-parole de ver.di, reconnaissant que ce modèle existait déjà dans de nombreuses conventions collectives (v. dépêches nº061089 et 061120).
A l’issue de négociations laborieuses marquées par des grèves d’avertissement, le syndicat des services ver.di et la fédération patronale de l’imprimerie et des médias (bvdm) ont adopté, le 3 juin 2009 à Francfort, un accord salarial prévoyant le versement en septembre d’une prime unique de 280 euros pour 2009 ainsi qu’une augmentation salariale de 2% au 1er avril 2010 pour l’ensemble des salariés du secteur de l’imprimerie. A la satisfaction du syndicat, le patronat n’a pas réussi à introduire
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