L’élection du libéral et réformateur Mauricio Macri à la présidence de l’Argentine, dimanche 22 novembre, annonce des négociations sociales épineuses sur fond de mesures économiques aux effets douloureux pour le pouvoir d’achat des Argentins. Autre conséquence de son arrivée au pouvoir : la redistribution des rapports de force dans le paysage syndical.
Ancien homme d’affaire, maire de Buenos Aires depuis 2007 et président du prestigieux club de foot Boca Juniors pendant 13 ans, Mauricio Macri prendra ses fonctions le 10 décembre, après 12 années de mandats Kirchner marqués notamment, sur le volet social, par la réintroduction de négociations annuelles de branche d’activité et une politique favorisant la formation de syndicats. Alors que Cristina Kirchner a régulièrement été accusée de gouverner sans consulter ou de n’écouter que les...
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Auteur.e.s de l’article
Flora Genoux
Pigiste