Le secteur autrichien de la chimie a évité le conflit social in extremis. Il est rare en effet que, dans ce secteur plutôt prospère, les négociations s’étirent aussi longtemps. Il aura ainsi fallu des grèves d’avertissement et quatre rencontres entre les partenaires sociaux pour aboutir à cet accord 2012 qui octroie finalement 4,35 % d’augmentation salariale aux 43 000 salariés du secteur. Fin avril, les syndicats campaient encore sur des revendications de 5,8 % d’augmentation pendant que les patrons refusaient de dépasser les 3,8 %. Les dispositions de l’accord, valable rétroactivement à partir du 1er mai 2012 et pour un an, sont les suivantes : les « rémunérations planchers » (Ist-Löhne) des différentes catégories de la grille salariale du secteur seront augmentées de 4,35 %. Les salaires minimums négociés au niveau d’une région ou d’une entreprise progresseront de 4,5 %, tout comme les indemnités d’apprentissage et les primes de nuit et de travail posté. Par ailleurs, le congé parental permettant aux femmes de rester jusqu’à deux ans à la maison par enfant (Karenztage), sera pris en compte à concurrence de 16 mois pour le calcul des augmentations salariales et de la retraite. Cette dernière disposition, que l’on retrouve dans la plupart des accords récents, est l’un des fils rouges des négociations collectives 2011/2012 en Autriche.
rémunérations planchers » (Ist-Löhne) des différentes catégories de la grille salariale du secteur seront augmentées de 4,35 %. Les salaires minimums négociés au niveau d’une région ou d’une entreprise progresseront de 4,5 %, tout comme les indemnités d’apprentissage et les primes de nuit et de travail posté. Par ailleurs, le congé parental permettant aux femmes de rester jusqu’à deux ans à la maison par enfant (Karenztage), sera pris en compte à concurrence de 16 mois pour le calcul des augmen
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