« Ce n’est peut-être qu’une solution à l’autrichienne mais c’est un bon compromis » a déclaré la ministre sociale démocrate de la Femme Gabriele Heinisch-Hosek en présentant, mardi 15 mars 2011 à Vienne, l’accord passé avec le ministre conservateur de l’Economie Reinhold Mittellehner sur la question des quotas de femmes à la tête des entreprises. La ministre faisait sans doute référence à la différence existant entre ses positions d’origine (40% de femmes dans les conseils de surveillance de toutes les grandes entreprises) et le compromis trouvé. Dorénavant, les entreprises autrichiennes dont l’Etat détient au moins 50% du capital seront tenues d’augmenter le nombre de femmes siégeant au conseil de surveillance. Cette mesure concerne 55 grandes entreprises publiques ou assimilées. La progression imposée est de 25% d’ici à 2013 et de 35% d’ici à 2018. Chaque année, ces entreprises devront rendre un rapport sur leur progression. Ce quota ne concerne que les représentants des actionnaires qui occupent, selon les lois de cogestion autrichiennes, deux tiers des sièges. La mesure ne concerne pas les représentants des salariés pour deux raisons. Leurs postes sont déjà occupés à plus de 50% par des femmes, contre 7,5% pour les représentants des actionnaires. Par ailleurs, leurs représentants sont élus par les membres du CE : « Nous ne pouvions pas vraiment imposer cet engagement dans le cadre d’élections démocratiques », a justifié Bernhard Achitz, secrétaire de la Confédération des syndicats autrichiens (ÖGB). Actuellement, 10,3% des membres des conseils de surveillance des 200 plus grosses entreprises autrichiennes sont des femmes. M. Mitterlehner, qui a notamment défendu l’absence de sanctions en cas de non respect des quotas, a estimé que cette mesure allait jouer un rôle déclencheur en ce qui concerne la présence des femmes à la direction des entreprises : « Je pense qu’une fois que les réseaux masculins seront cassés, il y aura aussi plus de femmes dans les directions », a-t-il déclaré.
aiment imposer cet engagement dans le cadre d’élections démocratiques », a justifié Bernhard Achitz, secrétaire de la Confédération des syndicats autrichiens (ÖGB). Actuellement, 10,3% des membres des conseils de surveillance des 200 plus grosses entreprises autrichiennes sont des femmes. M. Mitterlehner, qui a notamment défendu l’absence de sanctions en cas de non respect des quotas, a estimé que cette mesure allait jouer un rôle déclencheur en ce qui concerne la présence des femmes à la direc
…Vous avez une information à nous partager ?