Le projet du Papamonat (littéralement "mois du père"), idée lancée en juillet 2007 par Erwin Buchinger, ministre des Affaires sociales, avance sûrement mais lentement. Plus que dans d’autres pays de l’UE, l’Autriche est soumise au schéma traditionnel. A la naissance d’un enfant, c’est la femme qui s’arrête de travailler et peut bénéficier, par enfant, d’une allocation versée pendant trois ans. En contrepartie, les femmes autrichiennes ont plus de mal que la moyenne de leurs consoeurs européennes pour revenir sur le marché du travail. Aujourd’hui, les partis conservateur (ÖVP) et socialiste (SPÖ) membres de la coalition au pouvoir, sont cependant d’accord sur la nécessité de faciliter la réinsertion des femmes et promouvoir l’égalité de traitement, notamment en facilitant la conciliation entre travail et famille et en impliquant plus le père : « Il n’y a jamais eu de désaccord sur la volonté de renforcer la participation du père dans l’encadrement des enfants », assure Andrea Kdolsky, ministre conservatrice de la Famille et membre du groupe de travail sur le Papamonat.
faciliter la réinsertion des femmes et promouvoir l’égalité de traitement, notamment en facilitant la conciliation entre travail et famille et en impliquant plus le père : « Il n’y a jamais eu de désaccord sur la volonté de renforcer la participation du père dans l’encadrement des enfants », assure Andrea Kdolsky, ministre conservatrice de la Famille et membre du groupe de travail sur le Papamonat.
Seulement 3,8% des pères utilisent le congé parental. Actuellement, les pères travaillant dans une
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