240 millions d’euros de manque à gagner. Comme l’Allemagne, où l’idée d’un salaire minimum pour limiter la concurrence trop bon marché des travailleurs des nouveaux Etats membres se répand, l’Autriche cherche à se prémunir des effets supposés de la fin des mesures de protection transitoires sur la circulation des travailleurs dans l’Union européenne. Dans les deux pays, celles-ci prendront fin au 1er mai 2011. La semaine dernière, le ministre autrichien de l’Emploi et des Affaires sociales, Rudolf Hundstorfer, a donc présenté un projet de loi « contre le dumping salarial et social » : « Avec la loi contre le dumping salarial et social, nous soutenons une concurrence loyale aux conditions autrichiennes. Nous sommes pour la liberté des échanges et des services et nous disons oui aux entreprises étrangères qui respectent les conditions et le niveau des salaires autrichiens… Mais nous disons non à ceux qui ne veulent pas s’y tenir. Pour la première fois, nous allons créer des contrôles sur les salaires assortis d’un système d’amendes », a expliqué le ministre dont les services ont calculé que le non respect des minima salariaux représente actuellement près de 240 millions d’euros par an de manque à gagner pour l’Autriche. Un manque à gagner qui pourrait doubler après mai 2011, toujours selon le ministère.
loi « contre le dumping salarial et social » : « Avec la loi contre le dumping salarial et social, nous soutenons une concurrence loyale aux conditions autrichiennes. Nous sommes pour la liberté des échanges et des services et nous disons oui aux entreprises étrangères qui respectent les conditions et le niveau des salaires autrichiens… Mais nous disons non à ceux qui ne veulent pas s’y tenir. Pour la première fois, nous allons créer des contrôles sur les salaires assortis d’un système d’amende
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