Des mesures qui pourraient coûter cher aux entreprises. Le projet de loi sur l’intérim, qui est actuellement au centre d’une discussion houleuse en Autriche, doit permettre de transposer la directive européenne sur l’égalité de traitement entre travailleurs intérimaires et permanents (2008/104). Il est prévu que le projet de loi soit adopté le 4 avril au Conseil des ministres et entre en vigueur au 1er juillet 2012. Mais les entreprises autrichiennes du secteur manifestent à cors et à cris pour que le projet ne soit pas adopté en l’état. Celui-ci prévoit d’introduire l’égalité de traitement au niveau des avantages sociaux et des conditions de travail. Si le texte est adopté, les salariés intérimaires auront accès aux mêmes services et avantages que le personnel régulier, comme les crèches et les cantines d’entreprises, mais aussi les primes et l’intéressement aux bénéfices. Parallèlement, une nouvelle taxe risque de peser lourd sur les 1200 entreprises d’un secteur qui emploie 80 000 personnes et signe près de 250 000 contrats par an. Dans le cadre du plan d’austérité voté début mars, le gouvernement autrichien a prévu, en effet, que toute rupture de contrat serait conditionnée à un versement obligatoire de 110 euros. Ceci doit être également valable si un intérimaire rompt son contrat pour cause d’embauche en CDI.
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