Avec l’accord sur la flexibilisation du temps de travail, présenté le 3 mai 2007, à Vienne, l’Autriche célèbre son « partenariat social » (Sozialpartnerschaft) retrouvé. Le projet d’accord est en effet vieux de sept ans. Mais, les discussions ont bloqué durant toutes les années où le chancelier conservateur Wolfgang Schüssel était à la tête du gouvernement. « L’accord est un exemple éloquent qui montre que les exigences de compétitivité des entreprises et le besoin de sécurité sociale sont conciliables », s’est félicité Erwin Buchinger, le ministre des Affaires sociales. Son collègue de l’Economie, Martin Bartenstein y voit « un signal fort à l’attention des investisseurs étrangers ». Désormais la balle est dans camp du gouvernement fédéral et du parlement autrichien (Nationalrat). L’accord sur le temps de travail doit en effet être transcrit dans la législation du travail pour ensuite entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2008. Alors, seulement, les partenaires sociaux pourront négocier l’introduction de ces nouvelles règles dans les conventions collectives sectorielles. Les partis et le gouvernement ayant déjà été largement associés aux consultations qui ont précédé l’accord, peu de changements sont attendus.
et être transcrit dans la législation du travail pour ensuite entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2008. Alors, seulement, les partenaires sociaux pourront négocier l’introduction de ces nouvelles règles dans les conventions collectives sectorielles. Les partis et le gouvernement ayant déjà été largement associés aux consultations qui ont précédé l’accord, peu de changements sont attendus.
Les mesures de l’accord sont les suivantes :
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Augmentation du temps de travail maximal : les partenair
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