Au moins 3,6 % d’augmentation. Conformément aux traditions des négociations collectives autrichiennes, les partenaires sociaux n’ont pas chiffré officiellement leurs propositions respectives d’augmentation salariale. Comme d’habitude, celle-ci doit au moins permettre de rattraper le taux d’inflation enregistré sur l’année qui précède la négociation, à savoir 2,8 % d’octobre 2010 à septembre 2011. À titre indicatif, les augmentations obtenues en 2010 avec un taux d’inflation similaire étaient de 3,6 % à 3,7 % selon la catégorie salariale. Mais les syndicats veulent plus et l’accord de 4,2 % annoncé la veille dans la métallurgie les conforte dans cette posture. Mais pour René Tritscher, secrétaire général du commerce à la Chambre autrichienne de l’économie (WKÖ), qui couvre les fédérations patronales, la situation économique des deux secteurs n’est de toute façon pas comparable. Selon une étude de la WKÖ, un tiers des entreprises d’un secteur dominé par les petites enseignes réalisent des pertes et sont surendettées. Ce qui, pour les négociateurs patronaux, plaide en faveur d’augmentations modérées ou tout du moins tempérées par des dispositifs alliant primes uniques et augmentations fixes ainsi que par la possibilité pour les entreprises en difficulté d’obtenir des dérogations.
s cette posture. Mais pour René Tritscher, secrétaire général du commerce à la Chambre autrichienne de l’économie (WKÖ), qui couvre les fédérations patronales, la situation économique des deux secteurs n’est de toute façon pas comparable. Selon une étude de la WKÖ, un tiers des entreprises d’un secteur dominé par les petites enseignes réalisent des pertes et sont surendettées. Ce qui, pour les négociateurs patronaux, plaide en faveur d’augmentations modérées ou tout du moins tempérées par des d
…Vous avez une information à nous partager ?