Avec la signature d’un accord d’entreprise, mardi 4 septembre, les partenaires sociaux de la Österreichische Post ont finalement entériné le plan négocié en mai 2012 sur un nouveau modèle de temps de travail qui tiendra exclusivement compte du temps réellement travaillé et non plus des quantités distribuées et des trajets. Pour calculer ce temps réel, les postiers seront équipés d’un transmetteur doté d’une fonction GPS qui permettra de les pister. Cette « innovation » a déclenché une...
Autriche : signature d’un accord d’entreprise à la Poste autrichienne sur un nouveau modèle de temps de travail
Prendre en compte le temps vraiment travaillé. Après 10 mois de négociation et 30 rencontres, la direction de la Poste autrichienne, les représentants du personnel et ceux du syndicat de la Post et des Télécommunications (GPF) ont finalement signé l’accord d’entreprise qui va permettre de mettre en place un nouveau système du calcul du temps de travail des 9000 postiers autrichiens à partir du 1er janvier 2013. « Jusqu’à présent, le temps de travail des postiers est calculé à l’aide d’une équation complexe qui prend en compte les quantités distribuées et la longueur des trajets, ceci afin de tenir compte des différences entre une zone rurale et une zone urbaine, par exemple. Le temps ainsi calculé nous permettait donc d’évaluer, mais de façon pas toujours exacte, le volume de travail pour un centre de distribution précis et donc d’évaluer nos besoins en personnel», a expliqué le porte-parole de la Poste Michael Homola à Planet Labor. Dans le nouveau modèle, ce volume de travail sera calculé à partir du temps de travail réellement réalisé par les postiers, et ce à partir d’un appareil électronique équipé d’un GPS. Ce dernier permettra de transmettre directement les horaires effectués. Pour les postiers, le temps de travail hebdomadaire ne changera pas. Il se maintiendra à 40 heures par semaine. Les heures effectuées en sus seront récupérées, comme c’est le cas actuellement, à concurrence de 150 heures par an. Au-delà, les heures supplémentaires sont rémunérées comme telles. Pour la poste, ce modèle doit permettre de calculer au plus juste les besoins en personnel et d’être plus flexible. Mais sur ce point, comme sur la question du « pistage GPS », les syndicalistes du GPF ont eu du mal à tomber d’accord.
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