Les raisons de la rupture. Après plus d’un mois d’âpres discussions, les partenaires sociaux n’ont pas obtenu les contreparties demandées pour pouvoir accepter l’extension du chômage économique aux employés. Pas d’engagement en matière de sécurité de l’emploi, pas non plus de discussion sur le financement de cette mesure. Le coût d’une telle extension n’est pas négligeable. L’ONEM débourse déjà 400 millions d’euros par an pour payer les allocations dues aux ouvriers qui sont au nombre d’un million en Belgique. Pour comparaison, les employés sont près d’1,3 million… Et cette enveloppe devrait plus que doubler, en 2009, sous l’effet de la crise. Les négociations ont aussi achoppé sur le rôle à donner aux commissions paritaires. Les syndicats voulaient en effet discuter de l’encadrement et des modalités d’application du chômage économique secteur par secteur. « Si un tel dispositif peut se justifier dans le secteur de l’industrie par exemple, il est impensable de l’appliquer au secteur non-marchand qui n’est pas touché par la crise », détaille Claude Rollin, secrétaire général de la CSC.
tion du chômage économique secteur par secteur. « Si un tel dispositif peut se justifier dans le secteur de l’industrie par exemple, il est impensable de l’appliquer au secteur non-marchand qui n’est pas touché par la crise », détaille Claude Rollin, secrétaire général de la CSC.
Un dispositif réservé aux ouvriers. La proposition est en fait apparue au plus fort de la crise quand les employeurs cherchaient une solution pour faire face à la réduction drastique de leurs carnets de commande....
Vous avez une information à nous partager ?