Soutien patronal. Le gouvernement belge passera-t-il outre l'opposition de la FGTB, deuxième syndicat du pays? La journée de consultation, lundi 14 février (v. dépêche n°110103), a laissé les partenaires sociaux partagés. S'ils n'ont pas apprécié la suppression de l'étude sur l'indexation des salaires prévue par le projet d'accord initial (v. dépêche n°110040), les représentants des patrons ont néanmoins validé la proposition de médiation, appelant à une mise en oeuvre rapide de l'accord. Même son de cloche du côté du syndicat chrétien, la CSC, majoritaire à l'échelle du pays : le syndicat veut une entrée en application rapide de l'accord. Le refus des organisations patronales de réouvrir les négociations a agacé la FGTB. Anne Demelenne, sa secrétaire générale, a condamné cette position qu'elle juge fermée. Selon elle, alors que la proposition de médiation met l'État à contribution pour financer la hausse du salaire minimum et les exonérations prévues pour le préavis, les employeurs pourraient faire un signe d'ouverture de prendre ces financements à leur charge.
Publication
16 février 2011 à 10h45
Mis à jour le 25 mars 2013 à 18h42
Temps de lecture
2 minutes
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16 février 2011 à 10h45, Mis à jour le 25 mars 2013 à 18h42
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met l’État à contribution pour financer la hausse du salaire minimum et les exonérations prévues pour le préavis, les employeurs pourraient faire un signe d’ouverture de prendre ces financements à leur charge.
La FGTB campe sur ses positions. De son côté, au lendemain de la consultation, le syndicat socialiste a campé sur ses positions. Mme Demelenne a reconnu certains éléments positifs, notamment les modifications apportées au volet de l’accord portant sur les allocations sociales. Mais pour l
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