« Ce n’est pas un bon signal ». La direction de l’usine automobile et les syndicats essaient de trouver une solution pour éviter le licenciement sec de 2 600 travailleurs, à la suite de l’annonce en janvier dernier de la fermeture de l’usine Opel à Anvers. Ils ont donc négocié un accord qui prévoit la possibilité pour 641 ouvriers de bénéficier d’un régime de prépension. Quelque 300 d’entre eux ont entre 50 et 52 ans. Pour le patronat, « ce n’est pas un bon signal ». « Envisager un départ en prépension à 50 ans alors que la priorité aujourd’hui est de travailler plus longtemps est contradictoire : il faut freiner l’accès aux systèmes de prépensions, voir les supprimer progressivement- parce qu’ils ont pour effet de faire sortir trop tôt les travailleurs du marché du travail » explique Peter Timmermans, le Directeur général de la FEB (Fédération des entreprises de Belgique).
ujourd’hui est de travailler plus longtemps est contradictoire : il faut freiner l’accès aux systèmes de prépensions, voir les supprimer progressivement- parce qu’ils ont pour effet de faire sortir trop tôt les travailleurs du marché du travail » explique Peter Timmermans, le Directeur général de la FEB (Fédération des entreprises de Belgique).
« Un prépensionné coûte de 50 à 100% moins cher qu’un chômeur ». Pour les syndicats, c’est le complément financier que l’employeur doit verser au prépens
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