ux dans les principaux pays concurrents de la Belgique ont conduit le CCE a définir une marge totale de 5%, dont 3,9% d’indexation salariale. Sur les 1,1% restant, FGTB et CGSLB exigent plus qu’un simple plafond de 0,3%, car selon eux les entreprises ont renoué avec la croissance. Mais le gouvernement, qui a rencontré les syndicats vendredi matin, semble peu ouvert à des ajustements. Il a déjà accepté, entres autres, une hausse du salaire minimum pour calmer l’opposition syndicale. Hausse que l
…Belgique : mobilisation contre l’accord interprofessionnel réussie
Réussite. Vendredi 4 mars, de nombreux secteurs de l'industrie, des banques, des transports, des grandes surfaces et des services communaux étaient à l'arrêt en Belgique. Une mobilisation plutôt réussie ont estimé les socialistes de la FGTB et les libéraux de la CGSLB, dont certains membres se sont mobilisés alors que ce dernier n'avait pas appelé à la grève. A l'origine de cette mobilisation, le désaccord sur l'accord interprofessionnel. Début février, alors que le patronat et la CSC, plus important syndicat du pays, venaient de donner leur accord, la FGTB et le CGSLB ont refusé de signer le projet de médiation négocié par le gouvernement sur la base des discussions inabouties entre les partenaires sociaux (v. dépêche n°110082). Pour les deux syndicats, la marge de négociation sur les salaires est non seulement trop limitée (0,3%), mais devrait, en plus, être seulement indicative et non impérative. En Belgique, les hausses de salaire se font, d'une part, à travers un système d'indexation automatique des salaires et, d'autre part, sur la base d'une marge négociée entre les partenaires sociaux, tous les 2 ans, au niveau interprofessionnel, et selon les prévisions du Conseil central de l'économie (CCE) (v. dépêche n°100792). Cette année, les coûts salariaux dans les principaux pays concurrents de la Belgique ont conduit le CCE a définir une marge totale de 5%, dont 3,9% d'indexation salariale. Sur les 1,1% restant, FGTB et CGSLB exigent plus qu'un simple plafond de 0,3%, car selon eux les entreprises ont renoué avec la croissance. Mais le gouvernement, qui a rencontré les syndicats vendredi matin, semble peu ouvert à des ajustements. Il a déjà accepté, entres autres, une hausse du salaire minimum pour calmer l'opposition syndicale. Hausse que les syndicats jugent insuffisante.
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