La Centrale unique des travailleurs (Central Unica dos Trabalhadores, CUT), a choisi le 1er mars pour annoncer le renforcement de la campagne pour la suppression de l’impôt syndical lancée il y a trois ans. C’est en effet ce jour-là, le 1er mars, que tous les salariés brésiliens, même s’ils ne sont pas affiliés à un syndicat, s’acquittent de cet impôt, prélevé automatiquement sur leur rémunération. Il s’agit d’une contribution obligatoire (non-volontaire) au système de financement des syndicats mais aussi des organisations patronales et des associations de professions libérales ainsi que des caisses publiques qui gèrent les allocations de chômage. Cet impôt a été instauré en 1943 sous la présidence de Getulio Vargas. La CUT a manifesté son intention d’exiger au gouvernement le respect de l’engagement signé en mars 2008, qui prévoit la suppression de cet impôt et sa substitution par un autre système de financement. Pour être effectif, cet accord doit être transposé dans un projet de loi et approuvé par le Congrès brésilien.
Publication
7 mars 2011 à 11h44
Mis à jour le 25 mars 2013 à 18h33
Temps de lecture
2 minutes
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7 mars 2011 à 11h44, Mis à jour le 25 mars 2013 à 18h33
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ns libérales ainsi que des caisses publiques qui gèrent les allocations de chômage. Cet impôt a été instauré en 1943 sous la présidence de Getulio Vargas. La CUT a manifesté son intention d’exiger au gouvernement le respect de l’engagement signé en mars 2008, qui prévoit la suppression de cet impôt et sa substitution par un autre système de financement. Pour être effectif, cet accord doit être transposé dans un projet de loi et approuvé par le Congrès brésilien.
L’impôt syndical sera remplacé pa
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