Le président brésilien Lula da Silva a profité de l’inauguration, fin mars, de la Foire internationale de l’industrie de la Construction à Sao Paulo pour haranguer les travailleurs. Juste avant de se rendre au Chili pour participer à un sommet de leaders progressistes, il a découragé les travailleurs de réclamer des augmentations de salaires en cette époque de crise. Lula da Silva a fait appel à sa longue expérience de dirigeant syndical pour asseoir son argumentation : « L’histoire nous montre que personne ne peut tirer des bénéfices d’une période de crise. Ni au Brésil, ni aux Etats-Unis, ni en Suède, ni en Finlande, et encore moins en Grande-Bretagne. En temps de crise, tout le monde est perdant » a-t-il martelé. « Au contraire, les travailleurs doivent contribuer au redressement de l’entreprise, à ce moment-là ils pourront réclamer leur dû » a poursuivi le président brésilien, qui a même esquissé une ébauche de justification aux vagues de licenciements qui secouent l’économie brésilienne : « Comme j’ai été syndicaliste, je sais que lorsque la crise frappe, quand l’entreprise ne vend plus, il n’y a pas moyen de garantir au travailleur qu’il gardera son emploi ». La presse brésilienne a accusé le président d’envoyer « un signal négatif » à la classe ouvrière au moment où celle-ci en a le moins besoin. De décembre 2008 à février 2009, le taux de chômage au Brésil est passé de 6,8 % à 8,5 %.
ilien, qui a même esquissé une ébauche de justification aux vagues de licenciements qui secouent l’économie brésilienne : « Comme j’ai été syndicaliste, je sais que lorsque la crise frappe, quand l’entreprise ne vend plus, il n’y a pas moyen de garantir au travailleur qu’il gardera son emploi ». La presse brésilienne a accusé le président d’envoyer « un signal négatif » à la classe ouvrière au moment où celle-ci en a le moins besoin. De décembre 2008 à février 2009, le taux de chômage au Brésil
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