Les négociations entre les leaders du SCEP et les Travailleurs canadiens de l'Automobile ont commencé l'an dernier, pendant l'été. Les deux parties ont entamé de longs entretiens entre patrons des syndicats puis membres de la base. Et l'idée de la fusion a fait son chemin. Cet été les troupes de TCA ont voté à l'unanimité en faveur de la fusion. Et les représentants du SCEP ont massivement donné leur feu vert au mois d'octobre. « Nous avons été inspirés par le mouvement Occupy et la mobilisation des étudiants contre la hausse des frais de scolarité, a expliqué Gaëtan Menard, trésorier du SCEP pour qui « l'action étudiante nous a montré que la contestation sociale pouvait gagne ». Les syndicalistes des deux camps se sont dit qu'ensemble ils seraient plus forts. Leur organisation de 325 000 membres qui doit officiellement être fondée pendant un congrès en 2013 sera très bien représentée dans 20 secteurs d'activité: l’industrie, les transports, les communications, la santé, l'éducation, l'automobile, etc . « Cela nous aidera dans les négociations collectives salariales » assure Gaëtan Menard. Les deux syndicats disposent ensemble d'un fonds de 135 millions de $ pour soutenir les éventuels grévistes, pendant un conflit. Et il est prévu de mettre 10% de l'argent collecté en cotisations dans ce fonds. Les créateurs du nouveau syndicat espèrent aussi « avoir un plus grand impact sur le plan politique ». « Nous subissons les attaques des politiciens conservateurs du gouvernent du premier ministre Stephen Harper » explique le trésorier du SCEP. Ces derniers ont fait passer 5 lois affaiblissant la législation du travail au Canada. Et ils sont favorables au passage d'une loi « right to work » à l'américaine qui interdit aux syndicats d'être l'intermédiaire obligé entre salariés et direction. Les leaders du SCEP et de TCA répondent à l'offensive en essayant de renforcer leur camp.
Publication
17 octobre 2012 à 07h10
Mis à jour le 24 mars 2013 à 22h25
Temps de lecture
2 minutes
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17 octobre 2012 à 07h10, Mis à jour le 24 mars 2013 à 22h25
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résorier du SCEP. Ces derniers ont fait passer 5 lois affaiblissant la législation du travail au Canada. Et ils sont favorables au passage d’une loi « right to work » à l’américaine qui interdit aux syndicats d’être l’intermédiaire obligé entre salariés et direction. Les leaders du SCEP et de TCA répondent à l’offensive en essayant de renforcer leur camp.
Hémorragie des membres. Les syndicalistes canadiens ont vu leurs troupes s’amenuiser au fil des ans. A la fin des années 1970, 40% de la...