Le comité permanent de l’Assemblée nationale populaire, la plus haute instance législative de la Chine, a ratifié ce mercredi 20 avril deux conventions internationales de l’Organisation internationale du travail (OIT) interdisant le travail forcé. Avec ces ratifications, la Chine fait siennes six des huit conventions fondamentales de l’OIT. Si l’on ne peut que se féliciter de cette évolution, les conventions sur le droit syndical et la négociation collective manquent néanmoins toujours à l’appel, et ces mises en conformité tardives semblent répondre a minima aux accusations de travail forcé visant notamment la minorité musulmane ouïghoure.
La Chine et les conventions de l’OIT. En signant la Convention sur le travail forcé (C029) qui date de 1930 et celle sur l’abolition du travail forcé (C105) de 1957, la Chine est un des derniers pays à se mettre en conformité avec des normes internationales bien établies, puisque respectivement seuls huit (dont les États-unis) et onze pays n’avaient pas, jusque-là, ratifié ces conventions. La Chine est donc dorénavant signataire de 28 conventions de l’OIT sur 190 – pour rappel, la France...
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