1045000 salariés (39 %) ne sont pas membres d'une organisation syndicale signataire d’une convention Parmi eux, un salarié sur trois (contre un salarié sur quatre en 1995) n’adhère à aucun syndicat. C’est la première fois qu’autant de Danois boudent la syndicalisation, selon une étude commandée par LO et réalisée par le Centre de recherches pour le marché du travail (FAOS) de l'Université de Copenhague, en collaboration avec l’institut de recherches économiques Arbejderbevægelsens Erhvervsråd (AE). Publiée la semaine dernière sous le titre « L'évolution de l'organisation syndicale - Causes et conséquences pour le modèle danois » elle dessine un profil poussé de ces Danois, qualifiés de « «resquilleurs», car ils « tirent profit » des conventions collectives négociées par les syndicats traditionnels sans en payer le prix. Il s’agit principalement de jeunes salariés du secteur privé, peu ou pas spécialisés, d'origines étrangère ou à faible revenu. La plupart travaillant dans les services, secteur en pleine croissance.
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