La crise économique, la diminution des adhésions syndicales et le développement du dumping social ont été les trois principaux facteurs de pression qui ont porté les partenaires sociaux à s'accorder pour un « compromis équilibré ». Les employeurs ont ainsi réussi à limiter les hausses salariales (qui sont inférieures de plus de la moitié des celles de 2007), tandis que les salariés ont obtenu des améliorations importantes sur le plan social. C’est ce qu’affirment Jesper Due et Jørgen Steen Madsen, professeurs et chercheurs au FAOS, le centre de recherche sur le marché du travail de l'université de Copenhague, dans leur analyse sur les récentes négociations pour le renouvellement des conventions collectives du secteur privé. Si dans l'industrie (v. dépêche N°100171) comme dans le transport (v. dépêche N° 100199), qui donnent le ton aux autres négociations, le double objectif du maintien des emplois et d'une protection accrue contre le dumping social était prioritaire, c'est la décision de porter la durée de la CCN à deux ans, au lieu des trois habituels, qui a été, selon les chercheurs, le « catalyseur » pour l'accord.
N°100171) comme dans le transport (v. dépêche N° 100199), qui donnent le ton aux autres négociations, le double objectif du maintien des emplois et d’une protection accrue contre le dumping social était prioritaire, c’est la décision de porter la durée de la CCN à deux ans, au lieu des trois habituels, qui a été, selon les chercheurs, le « catalyseur » pour l’accord.
L’évolution du modèle danois. Avantage concret pour des nombreux salariés touchés par la crise et une des principales nouveautés
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