Les 25 mai prochain, près de 382 millions d’électeurs, citoyens des 28 Etats membres de l’UE, pourront se rendre aux urnes pour élire au suffrage universel 751 députés européens qui siègeront pour cinq ans (2014-2019). Dans la foulée, la composition de la Commission européenne sera renouvelée. Alors que l’UE sort à peine de la crise de l’euro, ces élections sont d’autant plus importantes que depuis l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne (2009), les pouvoirs des eurodéputés ont été renforcés, notamment dans le domaine budgétaire et qu’ils disposent, par ailleurs, d’un droit de véto sur la désignation du président de la Commission. Ce qui explique pourquoi, cette fois-ci, les têtes de liste des groupes parlementaires européens sont en même temps candidats à ce poste. Planet Labor présente une analyse des alliances politiques qui ont soutenu les grands dossiers de cette législature passée et évoque également les éventuelles conséquences de la montée du vote contestataire.
Un candidat pour la présidence de la Commission. La grande nouveauté de l’élection européenne à venir découle du renforcement des pouvoirs accordés au Parlement européen (PE) dans le cadre du Traité de Lisbonne de 2009. Le nouveau PE, qui regroupera 751 députés pour une majorité absolue à 376 voix, dispose désormais d’un droit de véto sur la nomination du président de la Commission européenne. Face à cette perspective qui ne réjouit pas forcément Mme Merkel et quelques autres dirigeants europée
…Vous avez une information à nous partager ?