Malgré le refus du gouvernement et la levée de bouclier des syndicats, Gerardo Diaz Ferran, président de la confédération patronale CEOE persiste : il réclame la dérégulation complète du licenciement. « Je crois qu’aucune personne de bien dans ce pays ne peut rejeter cette proposition », a-t-il affirmé. Il n’a pourtant pas réussi à trouver l’appui de ses habituels alliés de l’opposition de droite: « On ne peut pas introduire plus de méfiance », a répondu Cristobal Montoro porte-parole économique du Parti populaire, qui a réitéré l’opposition de son parti à la baisse du coût du licenciement. M. Diaz Ferran reconnait que dans la situation économique actuelle, « aucun patron ne va embaucher une personne parce que cela lui coûtera moins cher de la licencier », mais il souligne que la mesure aiderait les entreprises espagnoles à sortir renforcées de la crise. Quelques jours plus tôt, un autre représentant patronal calculait pourtant que la dérégulation du licenciement pouvait générer 1 million d’emplois. La direction de la CEOE multiplie les déclarations publiques pour défendre ses thèses, alors que le gouvernement a entamé un marathon de consultation avec les partenaires sociaux, afin de préparer ensemble une réforme du marché du travail. Le gouvernement souhaite notamment modifier les procédures de licenciements collectifs, de chômage technique et de pré-retraites.
que la dérégulation du licenciement pouvait générer 1 million d’emplois. La direction de la CEOE multiplie les déclarations publiques pour défendre ses thèses, alors que le gouvernement a entamé un marathon de consultation avec les partenaires sociaux, afin de préparer ensemble une réforme du marché du travail. Le gouvernement souhaite notamment modifier les procédures de licenciements collectifs, de chômage technique et de pré-retraites.
Ce que propose le patronat. Le président de la CEOE...
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