Le gouvernement espagnol a annoncé, le 31 octobre, un moratoire sur l'entrée des travailleurs Bulgares et des Roumains en Espagne. La libre circulation des citoyens en provenance de ces deux pays devrait être restreinte durant les deux ans qui vont suivre leur entrée dans l'UE, le 1er janvier prochain. Cette mesure avait été réclamée par les principaux syndicats espagnols, UGT et Commissions Ouvrières (CCOO), qui craignent qu'une arrivée massive déséquilibre le marché du travail. L'Espagne avait déjà appliqué un moratoire de deux ans pour les nouveaux entrants lors du précédent élargissement. (Réf. 061093)
Une terre d’accueil. Le pays compte déjà une importante population roumaine, d’au moins 189 000 immigrés légalement installés et de 193 000 irréguliers recensés par les administrations. De leur côté, les Bulgares en situation régulière en Espagne sont 55 000, et on estime que leurs compatriotes en situation irrégulière pourraient être tout aussi nombreux. Chaque jour, à la frontière pyrénéenne, les policiers constatent l’arrivée d’autocars entiers de « touristes » de l’Est, qui traversent l’Eur
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