Les leaders des Commissions ouvrières (CCOO) et de lUGT ont convoqué leur première mobilisation contre le gouvernement depuis l’arrivée de José Luis Rodriguez Zapatero au pouvoir en 2004. Et s’ils ont, pour l’instant, écarté le recours à la grève générale, le spectre du souvenir des mouvements sociaux des années 1980 qui avaient ébranlé le gouvernement, socialiste lui aussi, de Felipe Gonzalez, n’est pas loin. Jusqu’à présent, et en dépit de la situation sociale difficile, avec 19% de chômeurs, le gouvernement a toujours compté sur l’appui des syndicats qui lui ont garanti une certaine paix sociale. En échange de quoi M. Zapatero s’est jusqu’à présent opposé fermement aux exigences patronales de baisser le coût du licenciement et de tailler dans les droits sociaux. L’annonce unilatérale de la réforme des retraites a rompu l’accord tacite (v. dépêche n°100110).
é le gouvernement, socialiste lui aussi, de Felipe Gonzalez, n’est pas loin. Jusqu’à présent, et en dépit de la situation sociale difficile, avec 19% de chômeurs, le gouvernement a toujours compté sur l’appui des syndicats qui lui ont garanti une certaine paix sociale. En échange de quoi M. Zapatero s’est jusqu’à présent opposé fermement aux exigences patronales de baisser le coût du licenciement et de tailler dans les droits sociaux. L’annonce unilatérale de la réforme des retraites a rompu l’
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