Le gouvernement de Joe Biden demande à son homologue mexicain d’enquêter sur des accusations de « sérieuses violations » du droit du travail dans une usine du constructeur auto General Motors à Silao, dans l’Etat de Guanajuato. Katherine Tai, la représentante du commerce américain met ainsi à profit l’une des nouvelles clauses de l’accord de libre-échange USMCA (United States Mexico Canada Agreement) entre Etats Unis, Mexique et Canada, renégocié par l’équipe de Donald Trump. Cet accord qui a remplacé l’ALENA (Accord de Libre Echange Nord-Américain) est entré en vigueur l’été dernier. Et il est censé protéger le droit des travailleurs à s’associer et à entamer collectivement des négociations salariales. Or les Américains accusent le syndicat maison de l’usine de Silao d’avoir falsifié un vote sur un accord salarial. Les syndicalistes, liés à l’employeur, auraient réduit le nombre d’heures de votes et détruit les bulletins défavorables. L’accord USMCA comprend donc une clause de « réponse rapide » qui prévoit l’ouverture d’une enquête par l’Etat mexicain. Et si celui-ci est en désaccord avec la Maison Blanche, cette dernière peut, in fine, imposer des sanctions financières sur les importations de voitures vers les Etats-Unis. Le ministère du travail mexicain a d’ores et déjà suspendu l’élection quand les « irrégularités » ont été signalées.
Etats-Unis : la Maison Blanche utilise la clause pro travailleurs de l’accord de libre-échange USMCA
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