Fin mai, le président du comité d’entreprise de groupe de Volkswagen, Bernd Osterloh, a tué dans l’œuf la tentative de syndicalisation de l’usine de Chattanooga, dans le Tennessee, lancée par les United Auto Workers (UAW) au mois de mars (v. dépêche n°120199). Alors que l’UAW comptait beaucoup sur le soutien d’IG Metall dans cet établissement qui lui est plutôt hostile, le premier syndicat allemand a en effet décidé de ne pas utiliser l’influence que lui confèrent ses quelque 2,2 millions de membres en Allemagne pour favoriser l’implantation de l’UAW dans le Sud des États-Unis ou même envisager une autre forme de représentation de ces salariés (sans préciser laquelle). Ce faisant, Bernd Osterloh s’est défendu de revenir sur le soutien d’IG Metall à son homologue américain (v. dépêche n°110019). « Bien sûr que nous soutenons l’UAW. Mais il y a une chose que nous ne pouvons pas faire : nous ne pouvons pas prendre les salariés de Volkswagen à Chattanooga par la main au moment du vote [sur l’implantation de l’UAW]. On ne se prononce en faveur de la représentation syndicale que si on la souhaite ».
Publication
14 juin 2012 à 08h15
Mis à jour le 25 mars 2013 à 11h31
Temps de lecture
3 minutes
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14 juin 2012 à 08h15, Mis à jour le 25 mars 2013 à 11h31
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oh s’est défendu de revenir sur le soutien d’IG Metall à son homologue américain (v. dépêche n°110019). « Bien sûr que nous soutenons l’UAW. Mais il y a une chose que nous ne pouvons pas faire : nous ne pouvons pas prendre les salariés de Volkswagen à Chattanooga par la main au moment du vote [sur l’implantation de l’UAW]. On ne se prononce en faveur de la représentation syndicale que si on la souhaite ».
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