En matière d’indemnisation du chômage, l’accord met un coup d’arrêt à la politique de durcissement des conditions d’octroi et de réduction des allocations. Le droit aux allocations proportionnelles au salaire est désormais ouvert aux salariés qui ont travaillé 8 mois (au lieu de 10 précédemment) dans les 28 mois précédant le chômage. La formule de calcul des allocations va changer de manière à ce que les indemnités des chômeurs dont les revenus sont autour de la médiane progressent d’environ 100 euros par mois. De plus, le système qui permettait à titre expérimental à un salarié de prendre une année de congé et de toucher une indemnité journalière moyenne légèrement inférieure 50 euros à la seule condition que l’employeur embauche un chômeur pour le remplacer devrait selon l’accord devenir pérenne, malgré les critiques de certains employeurs. Enfin, la durée d’indemnisation sur la base du salaire antérieur resterait fixée à 500 jours, contrairement à ce que proposait le Comité SATA créé par le gouvernement pour réviser et rendre plus efficace le système de protection sociale, qui réclamait un abaissement á 250 jours.
sent d’environ 100 euros par mois. De plus, le système qui permettait à titre expérimental à un salarié de prendre une année de congé et de toucher une indemnité journalière moyenne légèrement inférieure 50 euros à la seule condition que l’employeur embauche un chômeur pour le remplacer devrait selon l’accord devenir pérenne, malgré les critiques de certains employeurs. Enfin, la durée d’indemnisation sur la base du salaire antérieur resterait fixée à 500 jours, contrairement à ce que...
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