Au cours d’un entretien qui s’est déroulé, le 4 février, entre la Commissaire à la Concurrence, Nelly Kroes, et le ministre français de l’Industrie, Luc Chatel, sur les mesures de soutien à l’industrie automobile, la première aurait clairement averti ce dernier que toutes conditions posées à l’octroi d’une aide - légalement ou en pratique - qui violeraient les libertés du marché unique telles que la liberté d'établissement, la libre-circulation des marchandises et le principe de non-discrimination fondée sur la nationalité, seraient illégales et ne seraient pas tolérées par la Commission européenne. Cette dernière a réagi immédiatement après la publication dans la presse d’informations selon lesquelles Renault et PSA se seraient engagées à ne pas fermer d’usine en France pendant cinq ans, en contrepartie de l’octroi d’un crédit de 6 milliards d’euros (à répartir entre les deux fabricants). Volvo, actionnaire suédois de Renault Trucks, bénéficiaire lui aussi d’un prêt de 500 millions d’euros, a rejeté l’aide française précisément à cause de ces contreparties exigées par l’Etat.
Cette dernière a réagi immédiatement après la publication dans la presse d’informations selon lesquelles Renault et PSA se seraient engagées à ne pas fermer d’usine en France pendant cinq ans, en contrepartie de l’octroi d’un crédit de 6 milliards d’euros (à répartir entre les deux fabricants). Volvo, actionnaire suédois de Renault Trucks, bénéficiaire lui aussi d’un prêt de 500 millions d’euros, a rejeté l’aide française précisément à cause de ces contreparties exigées par l’Etat.
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