Un niveau d’information supplémentaire. Cette nouvelle instance de dialogue social viendra compléter une architecture interne qui compte déjà un comité de groupe européen et une alliance syndicale internationale, formée à Zagreb en 2003 et qui rassemble toutes les organisations syndicales présentes au sein de l’entreprise affiliés à Union Network International (UNI). Pour Bernard Gingreau (FO) «en tant qu’opérateur multinational travaillant avec beaucoup de sous-traitants, France Télécom avait tout intérêt à afficher sa volonté de dialogue social». Ce nouveau comité n’a pas pour vocation de se substituer aux instances nationales de représentation des salariés, ni à remplacer le comité de groupe européen. Franca Salis Madinier (F3C-CFDT) explique que la mission du CGM consiste d’abord à jouer « un rôle d’information, mais aussi de relais et de réseau entre représentants d’un périmètre aussi large». L’article 2 du projet d’accord définit son rôle comme « une instance de dialogue social qui permet l’échange d’informations avec les représentants du personnel sur des questions économiques, financières et sociales de caractère global et transnational ». En l’état, le projet d’accord considère que ces questions sont celles qui concernent « soit l’ensemble des sociétés faisant partie du champ d’application du présent accord, soit un nombre de cinq sociétés, situées dans plusieurs pays dont au moins un hors d’Europe. Après accord entre le bureau et le président du Comité Groupe Mondial, des questions concernant un nombre inférieur d’établissements ou de sociétés pourront être inscrites à l’ordre du jour ».
Publication
17 mars 2009 à 15h17
Mis à jour le 24 mars 2013 à 17h19
Temps de lecture
7 minutes
Publication:
17 mars 2009 à 15h17, Mis à jour le 24 mars 2013 à 17h19
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ys dont au moins un hors d’Europe. Après accord entre le bureau et le président du Comité Groupe Mondial, des questions concernant un nombre inférieur d’établissements ou de sociétés pourront être inscrites à l’ordre du jour ».
La négociation. Le processus conventionnel à l’origine du comité a duré plus d’un an et demi. « La question s’est évidemment posée de savoir avec qui nous devions négocier », explique Laurent Zylberberg, Directeur des relations sociales du groupe France Télécom avant d’
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