Plus de tests. Dans son nouveau guide destiné aux délégués syndicaux chargés de la sécurité, le TUC (Trades Union Congress) rappelle que toute personne travaillant sous l’influence d’une drogue - illégale ou prescrite - impactant les performances constitue un réel danger envers elle-même, ses collègues et le public. Or, les employeurs utiliseraient de plus en plus souvent les tests de drogue sur leurs employés, incités par les campagnes marketing de sociétés vendant ces services, qui considèrent les tests aléatoires sur le personnel comme la solution aux absences pour maladie. Ces tests sont effectués lors de recrutement, après un incident ou de manière aléatoire, par des prélèvements d’urine, de sang, de cheveux, de transpiration et de salive. Pourtant, relève le TUC, ces tests ne peuvent pas prouver qu’un membre du personnel est sous l’influence de drogues, mais indiquent seulement la présence de certains produits chimiques dans le corps.
Le 28 mai, la centrale syndicale TUC a publié un guide sur la pratique des tests de drogue en entreprise, qui deviennent de plus en plus courants. La raison ? La loi n’est pas claire sur la légalité des tests de routine concernant des employés à des postes n’exigeant pas une grande sécurité. De telles pratiques peuvent porter atteinte à la vie privée des employés, inscrite dans la loi des droits de l’Homme. (Réf. 100456)
Plus de tests. Dans son nouveau guide destiné aux délégués syndicaux chargé
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