Alors que le 5 avril, les entreprises de plus de 250 salariés devront dévoiler publiquement pour la troisième fois leur gender pay gap, comme l’exige la loi (v. dépêche n°11073), les premiers résultats collectés auprès d’un quart d’entre elles ont commencé à fuiter dans la presse. Et l’un des principaux enseignements est que le secteur de la finance, prépondérant outre-Manche, est encore une fois un mauvais élève. Ainsi, l’écart salarial moyen des groupes du secteur dont les résultats sont connus a augmenté à 23,1% en 2019, contre 22,2% en 2017, a calculé la BBC. La différence homme-femme au niveau des bonus s’est pour sa part accentuée à 37,7%, contre 35.3% en 2017. Globalement, la plupart des entreprises du monde de la finance dont les résultats sont connus paient les hommes environ 25% de plus. Avec des pics au-delà de 40%, comme au sein de la banque HSBC qui vient de révéler que son gender pay gap global s’était établi à 47,8% en 2019, un chiffre identique à celui de l’année précédente. «Mettre fin au déséquilibre prendra du temps et les résultats de notre travail actuel ne seront perçus totalement que lorsque les nouvelles recrues seront devenues les dirigeants», a reconnu la banque. Selon elle, ces inégalités sont la conséquence de l’absence de femmes à des postes de direction et à leur sur-représentation aux postes juniors. D’après l’Office National des statistiques ONS, l’écart salarial homme-femme global dans le pays est de 17,3%.
Grande-Bretagne : la finance peine toujours à réduire l’écart salarial homme-femme
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