Le gouvernement a annoncé le 24 mars que les grandes entreprises n’auront pas à publier leur écart salarial homme-femme le 5 avril. «Nous reconnaissons que les employeurs britanniques affrontent une incertitude et une pression sans précédent. A cause de cela, nous pensons qu’il est mieux de suspendre l’obligation de publication du gender pay gap cette année», ont expliqué dans un communiqué commun Liz Truss, la secrétaire d’Etat en charge des femmes et de l’égalité, et David Isaac, président de l’Equality and Human Rights Commission (EHRC). Pour l’instant, plus de 3.000 employeurs avaient mis en ligne leur gender pay gap de 2019, soit 26% des grandes entreprises comptant 250 salariées et plus. Les premiers chiffres diffusés avaient permis de constater que le secteur de la finance restait mauvais élève (v. dépêche n°11708). Cette annulation a inquiété l’organisme spécialiste des RH CIPD qui a imploré les employeurs de publier volontairement leur écart salarial une fois la crise passée. «Le coronavirus va avoir un impact disproportionné sur les femmes actives, à cause de leur forte présence dans les commerces ainsi que l’hôtellerie-restauration», a souligné Charles Cotton, expert du CIPD, alertant sur les risques «de perdre la dynamique d’efforts visant à mettre fin au gender pay gap». L’an dernier, la publication de l’écart salarial avait révélé que 78% des entreprises paient moins les femmes que les hommes (v. dépêche n°11073).
Grande-Bretagne : la publication du gender pay gap annulée en raison du coronavirus
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