Le plan du patronat. Le CBI propose une série de mesures destinées à alléger la pression qui pèse sur les entreprises qui disposent de fonds de pension. Tout d’abord, l’organisme qui contrôle les régimes de retraites professionnels (Pensions Regulator) devrait laisser quinze ans aux entreprises pour combler le déficit de leurs caisses de retraite, au lieu des dix années actuelles. Cela permettrait à ces dernières non seulement de mettre en place un plan de redressement plus long, mais aussi d’avoir plus de flexibilité et moins de pression quant à l’utilisation de financement. Elles pourraient alors se concentrer davantage, par exemple, sur le maintien de l’emploi et les investissements lors de périodes économiques difficiles. Ensuite, le CBI estime nécessaire de modifier les systèmes d’évaluation des fonds de pension, actuellement basées sur l’approche « market to market », qui fausse la donne à cause de la volatilité du marché. Il faudrait plutôt privilégier le long terme pour analyser la position des fonds sur le marché. Le gouvernement est visé par l’organisation patronale sur plusieurs points : réformer la législation portant sur les contributions de l’entreprise au fonds de pension ; permettre aux entreprises de laisser les employés travailler au-delà de 65 ans ; réviser le projet de suppression des avantages fiscaux des fonds de pension. Enfin, le Fonds de protection des pensions (FPP), créé il y a cinq ans pour garantir les retraites en cas de faillite de sociétés, ne doit pas exiger des entreprises une plus grande contribution financière. En outre, afin de rassurer les membres des caisses de retraites et les entreprises inquiets d’une éventuelle faillite du PPF, le gouvernement devrait s’en porter garant, en dernier recours.
Enfin, le Fonds de protection des pensions (FPP), créé il y a cinq ans pour garantir les retraites en cas de faillite de sociétés, ne doit pas exiger des entreprises une plus grande contribution financière. En outre, afin de rassurer les membres des caisses de retraites et les entreprises inquiets d’une éventuelle faillite du PPF, le gouvernement devrait s’en porter garant, en dernier recours.
Un appel au secours urgent. John Cridland, directeur-général du CBI, a plaidé en faveur des entrepr
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