«A partir d’aujourd’hui, toutes mes salariées peuvent demander le remboursement de leur prescription lorsqu’un THS (traitement hormonal substitutif) leur a été recommandé. C’est tellement important de soutenir nos employées touchées par la ménopause» : voilà ce qu’à tweeté, le 18 octobre, James Timpson, directeur général du réseau familial de magasins de cordonnerie-serrurerie britannique portant son nom. Effectuée à l’occasion du World Menopause Day, cette annonce intervient alors que la député travailliste Carolyn Harris va présenter à la fin du mois un projet de loi réclamant le remboursement du THS. Déjà gratuit en Écosse et au Pays de Galles, ce traitement reste payant en Angleterre et peut coûter à certaines femmes plus de 100 livres par an (118,52 euros). Si ce projet de loi est accepté, la proposition de Timpson ne sera plus nécessaire. Mais en attendant, le caractère innovant de cette offre de la part d’une entreprise comptant 5 600 salariés a été salué à l’unanimité. «C’est vraiment un exemple fantastique montrant aux autres employeurs comment ils peuvent soutenir leurs salariées dans ce qui peut être une période très difficile de leur vie», a noté Carolyn Harris. Actuellement, de plus en plus d’entreprises britanniques s’engagent sur le thème de la ménopause (v. dépêche n°12730). Timpson est de son côté réputé pour ses pratiques RH innovantes, et notamment le fait de compter plus de 10% d’anciens détenus parmi ses employés.
Grande-Bretagne : Timpson s’engage à payer le traitement hormonal substitutif de ses salariées traversant la ménopause
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