Les syndicats appellent les salariés à ne pas faire de zèle, vendredi prochain, à prendre une bonne pause déjeuner et à quitter le bureau tôt, dans le cadre d'une campagne intitulée « Work you proper hours Day ». C'est leur façon de protester contre les heures supplémentaires impayées, monnaie courante en Grande-Bretagne où la culture des longues journées prévaut, souvent au détriment de la productivité. (Réf. 070164)
La date n’a pas été choisie par hasard : le 23 février est le premier jour de l’année, selon les calculs de la confédération syndicale britannique TUC, où le salarié moyen finit de travailler gratuitement pour son patron, en prenant en compte le volume annuel des heures supplémentaires effectuées et non rémunérées. Les salariés britanniques feraient en effet en moyenne 7 heures et 6 minutes de présence supplémentaire par semaine, soit un manque à gagner de 7 200 euros par an. Au lieu de cela, l
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