Six députés du Labour ont déposé une proposition de loi pour introduire un droit à la déconnexion dans un contexte de travail à distance. Depuis le début de la crise Covid-19, le nombre de salariés en télétravail a explosé, passant de 200 000 à 700 000 depuis le début de l’année, notent-ils. Si la loi Organisation du temps de travail de 1997 qui impose un repos quotidien de 11 heures et une semaine maximale à 48 heures s’applique toujours, les salariés en télétravail sont soumis à un stress constant induit par les technologies de communication, arguent-ils. Ainsi, avec cette loi, les salariés auraient un droit légal de ne pas consulter leurs moyens de communication liés au travail pendant leur temps de repos contractuel, même si l’employeur le leur demande. Par ailleurs, la proposition corrige la loi de 2005 sur la Sécurité, la Santé et le Bien-Être au Travail en étendant les devoirs de l’employeur dans ces domaines aux situations de travail à distance. Ces obligations envers les salariés incluraient la fourniture des équipements nécessaires et la couverture des dépenses additionnelles liées au télétravail. Le gouvernement, par la voix de son ministre du Commerce et de l’Emploi Leo Varadkar, a fait savoir qu’il ne s’opposerait pas à la proposition mais pourrait l’amender, considérant les propositions des députés du Labour “trop rigides”.
Irlande : une proposition de loi pour instaurer le droit à la déconnexion et protéger les salariés en télétravail
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