« Un tournant dans les relations industrielles italiennes ». C’est ainsi que le ministre du Travail, Maurizio Sacconi, a défini l’accord séparé sur le plan de restructuration de Fiat pour l’usine de Pomigliano d’Arco (région des Naples) conclu entre Fiat et les syndicats Fim-Cisl, Uilm-Uil, UGL et Fismic, vendredi 11 juin, après des négociations très tendues. Les points controversés du plan avaient en effet provoqué, dans un premier temps, une opposition syndicale unanime. Mais devant l’ultimatum de Fiat (accepter le plan pour sauver les 15000 emplois de la région, incluant les équipementiers, ou refuser poussant la direction à la fermeture de l’établissement), tous - à l’exception de la Fiom - ont cédé après quelques concessions sur certains points critiques du plan. L’administrateur délégué de Fiat, Sergio Marchionne, qui exigeait un accord unitaire, s’en est félicité mais s’est réservé la faculté de le ratifier après le résultat du référendum des travailleurs. Affirmant que les droits constitutionnels ne peuvent être « matière à chantage » pour les travailleurs obligés de choisir «entre maintenir leur poste de travail ou renoncer à leurs droits individuels », la Fiom réclame la réouverture des négociations. Fiat réunira de nouveau les syndicats cet après-midi (15-06). Voici les éléments principaux du plan.
rs, ou refuser poussant la direction à la fermeture de l’établissement), tous – à l’exception de la Fiom – ont cédé après quelques concessions sur certains points critiques du plan. L’administrateur délégué de Fiat, Sergio Marchionne, qui exigeait un accord unitaire, s’en est félicité mais s’est réservé la faculté de le ratifier après le résultat du référendum des travailleurs. Affirmant que les droits constitutionnels ne peuvent être « matière à chantage » pour les travailleurs obligés de choi
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