À partir du 1er janvier 2012, n’ayant plus le droit de représentation syndicale chez Fiat suite à l’accord séparé du 13 décembre dernier (v. dépêche n°110779), la Fiom ne recevra plus les cotisations de ses 11 500 adhérents chez le constructeur automobile (avec une perte économique estimée à 1,5 million d'euros), ne bénéficiera plus des espaces ni de permis syndicaux, tandis que les travailleurs ne pourront plus élire les représentants de cette organisation. La Fiom a souligné que, en plus de violer la Constitution et le droit du travail italiens, cet accord viole également deux conventions de l’OIT : la 87, sur « la liberté d’association et protection du droit à l’action syndicale » et la 98, sur le « droit à l’organisation et la négociation collective », toutes deux ratifiées par l’Italie en 1958. Parmi ses initiatives légales, la Fiom étudie notamment la possibilité d’un recours à l’OIT et a lancé, le 15 décembre dernier, une adaptation internationale de la campagne « Je veux la Fiom chez Fiat » (v. dépêche n° 110738) via le site Labour Start. Chaque signature demandant « de respecter le droit du travail international et permettre aux travailleurs de Fiat et de Fiom-Cgil de profiter de tous leurs droits sur leurs lieux de travail » est envoyée automatiquement à la ministre du Travail (le 6 janvier, leur nombre avait dépassé 5 700).
110738) via le site Labour Start. Chaque signature demandant « de respecter le droit du travail international et permettre aux travailleurs de Fiat et de Fiom-Cgil de profiter de tous leurs droits sur leurs lieux de travail » est envoyée automatiquement à la ministre du Travail (le 6 janvier, leur nombre avait dépassé 5 700).
La mobilisation sur le territoire. Par ailleurs, la Fiom a proclamé une grève de 4 heures à partir du 9 janvier contre les accords séparés de Fiat et de Federmeccanica pour
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